Comme la pression atmosphérique de l’air marin est stable et très élevée, la pression importante de l’oxygène a pour effet de stimuler les capacités respiratoires en augmentant la ventilation pulmonaire. Comme par ailleurs l’hygrométrie (taux d’humidité) est importante du fait que l’eau de mer s’évapore en permanence, la brise marine constitue un véritable aérosol qui va diffuser dans l’organisme les particules contenues dans l’air.
Le vent, quant à lui, favorise la dilatation capillaire et les contractions musculaires, et permet donc une meilleure pénétration des éléments nutritifs dans l’organisme. Si un malade atteint d’angine de poitrine doit éviter de s’exposer à un vent violent, le vent peut en revanche être utilisé pour renforcer les capacités cardio-respiratoires.
Il vous faudra donc tenir compte de votre état de santé et de l’objectif que vous visez pour choisir un lieu de cure. Atlantique, Manche et Méditerranée ne bénéficient ni du même climat ni de la même exposition au vent . Toutes ces caractéristiques propres à l’air marin (pureté de l’air, richesse en ions négatifs, pression et hygrométrie, vent) font qu’il est extrêmement bénéfique pour le système cardio-respiratoire, et augmente le métabolisme de 11 à 15 %. Ce n’est pas par hasard qu’à la fin du XIXe siècle on traitait la tuberculose et le rachitisme en emmenant les malades respirer l’air marin !
Celui-ci est, de plus, chargé d’iode, en plus ou moins grande quantité selon les régions. Il l’est davantage sur les rivages où la mer, en descendant, découvre de vastes surfaces d’algues, car, à marée basse, celles-ci libèrent des sels iodés dans l’atmosphère. Or l’iode joue un rôle essentiel pour les fonctions endocriniennes et neurovégétatives.
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