Comparable à un brasier, notre système digestif « s’éteint » progressivement le soir ; mal brûlés les aliments laissent des résidus qui encrassent notre intestin.
Le jeûne physiologique de la nuit est nécessaire à notre organisme pour reprendre le lendemain une digestion performante. Pour cela, il faudrait idéalement compter 12 heures entre le dîner et le petit déjeuner du lendemain. Un dîner tardif de façon chronique entraîne progressivement des problèmes de digestion (mauvais transit, ballonnements, spasmes, météorisme, brûlures d’estomac…). Afin de faciliter le travail de l’organisme, un dîner léger permettra de prévenir ces problèmes.
Un dîner léger comprend :
- Des légumes cuits, plus digestes que les crudités
- Des féculents complets ou du poisson ou de la volaille
- Un corps gras cru de qualité (huile d’olive, colza de première pression ou beurre frais)
- Des herbes aromatiques, des épices douces
- Un dessert fruité de type compote ou fruits rouges ou ananas
Un dîner léger ne comprend pas :
- De charcuteries ou de viande grasse
- De graisses cuites (faire une cuisson sans graisses et ajouter le corps gras après cuisson)
- Trop de sel
- De fromage
- De yaourts ou autres laitages
Si ce jeûne de la nuit est raccourci de manière régulière, il est possible de compenser grâce à une diète hebdomadaire : une journée composée de jus de légumes et fruits frais, du petit déjeuner jusqu’au soir où l’on terminera par une soupe de légumes assez épaisse ou un bol de riz.
Retrouver un système digestif performant, c’est s’assurer de mieux assimiler les nutriments et donc de redécouvrir sa vitalité optimale.
Certaines études tendent à démontrer que l’impact de ce jeûne de la nuit influence de manière significative notre résistance à l’obésité et au diabète.
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