Les bains dans l’eau de mer, surtout si celle-ci est chauffée aux alentours de 33 degrés, détendent et font pénétrer dans l’organisme, à travers le derme, les oligo-éléments qu’elle renferme.
On peut aussi accroître le processus régénérateur de l’eau de mer en utilisant des techniques d’application particulières. Elle sont très diverses et pourront être déclinées et conjuguées en fonction de l’objectif recherché.
Que l’objectif soit préventif, curatif ou simplement de bien-être, le but est de tirer le meilleur parti possible des bienfaits qu’apporte l’eau de mer.
Trois facteurs de base, communs à tous les soins d´eau de mer, sont essentiels : la qualité de l´eau, sa température et la durée du soin.
Nous avons déjà évoqué la qualité de l’eau de mer, garantie au curiste par des contrôles sévères effectués très régulièrement. La température, nous l’avons dit également, doit se situer dans une fourchette allant de 31° et 37°. Il faut en effet qu’elle soit au moins égale à la température extérieure de la peau, de sorte que la vasodilatation qui permet la pénétration des oligo-éléments puisse se produire. Elle est généralement de 33° ou 34°.
Nous avons vu enfin qu’onze à douze minutes d’immersion dans l’eau de mer étaient suffisantes pour que les ions négatifs pénètrent dans l’organisme en franchissant la barrière de l’épiderme puis du derme.
En thalassothérapie, un soin dure en principe entre quinze et vingt minutes pour les bains et douches, une vingtaine de minutes pour les enveloppements, entre vingt et vingt-cinq minutes pour les soins collectifs en piscine, de vingt à quarante minutes voire beaucoup plus pour un massage ou un modelage.