L’eau de mer se compose principalement d’eau et de sels. Ces derniers ne sont pas seulement constitués par le chlorure de sodium (le sel que l’on utilise dans les aliments), mais également par des sels minéraux, dont les principaux sont le potassium, le calcium, le magnésium, le brome, les sulfates et les carbonates.
La quantité de sels, qui reste stable même en cas d’abondantes précipitations, varie légèrement d’une région maritime à l’autre : 35 grammes par litre d’eau en Méditerranée et 33 grammes dans l’Atlantique, pour plus de 40 grammes dans la Mer Rouge.
Ces sels minéraux sont essentiels pour l’organisme en raison de leur effet catalyseur qui permet l’assimilation des vitamines.
Faut-il en conclure qu’une simple solution de sels minéraux dans de l’eau pure pourrait remplacer l’eau de mer ?
Non, car l’eau de mer renferme également une soixantaine d’oligo-éléments. En cela, sa constitution est très proche de celle de notre plasma sanguin, de la lymphe et du liquide intracellulaire, comme l’a démontré René Quinton. Au total, ce sont cent quatre minéraux et oligo-éléments que l’eau de mer possède en commun avec l’organisme humain (et dans les mêmes proportions relatives), des éléments qui sont tous indispensables à la vie, à un bon équilibre et à un parfait état de santé.
Enfin, l’eau de mer constitue un milieu vivant, car elle contient en outre du plancton. Dans une eau chauffée en-deçà d’une certaine température, le phytoplancton (ou plancton végétal, par opposition au plancton animal, ou zooplancton) libère dans l’eau de mer des substances antivirales et antibactériennes, aidant ainsi l’organisme à lutter contre les infections. Il va de soi que ces organismes vivants ne peuvent survivre au transport, et qu’en conséquence il ne peut exister de thalassothérapie à distance du bord de mer.
Voir aussi 6 indications thérapeutiques de l’argile Marine des Moutiers