Le microbiote intestinal est un acteur essentiel dans le bien-être de notre corps. En effet, il aide à la bonne digestion des aliments ingérés, à l’assimilation des différents nutriments et à la modulation du système immunitaire. Il joue également un rôle sur l’énergie physique, les émotions et les humeurs. Le microbiote communique constamment avec le cerveau, d’où son surnom de deuxième cerveau. Le microbiote intestinal est composé de près de 10 000 milliards de bactéries nécessaires pour son bon fonctionnement. Mais avez-vous entendu parler de la bactérie Akkermansia Muciniphila ?

Cette bactérie joue un rôle majeur dans la bonne santé du microbiote et par conséquent du corps. En effet, elle contribue au maintien de la couche protectrice de la paroi intestinale. Elle génère des métabolites qui ont plusieurs effets bénéfiques sur le métabolisme et l’immunité. De plus, elle a une incidence directe sur la gestion du poids.

Cette bonne bactérie compose 1 à 3% le microbiote d’une personne lambda, et jusqu’à 5% pour une personne en excellente santé. En revanche, pour les personnes qui souffrent de maladies telles que le diabète de type 2, l’obésité, l’inflammation de l’intestin ou encore le cancer colorectal, les scientifiques constatent que la bactérie Akkermansia Muciniphila est moins présente dans leur microbiote. Des études ont été menées en ce sens, d’ici peu, il pourrait exister des traitements à base de cette bactérie pour contrer ou ralentir des maladies chroniques. Cette recommandation pourrait arriver sous forme de prébiotique ou encore de supplémentation.

Comment connait-on son taux d’Akkermansia Muciniphila ?

Pour pouvoir connaitre son taux d’Akkermansia Muciniphila, il est préconisé d’effectuer un Gniom Check, la seule analyse sur le marché à ce jour. Ce dernier consiste en l’analyse du microbiote intestinal basée sur l’ADN et permet des recommandations personnalisées. Cela permet de mieux comprendre son corps et ses besoins et ainsi adapter son mode de vie et d’alimentation. Retrouvez plus d’information grâce à l’expérience de Madame T. dans cet article.

De quoi à besoin la bactérie Akkermansia Muciniphila pour subsister ?

 La bactérie Akkermansia Muciniphila se nourrit essentiellement de polyphénols. Ceux-ci sont des antioxydants naturellement présents dans les plantes, les fruits, les légumes, les graines, les fleurs, les écorces d’arbres ou encore les boissons courantes. Ces organismes vont venir soutenir la bactérie car ils aident à la digestion de micronutriments, comme les prébiotiques. Ils viennent également lutter contre le vieillissement cellulaire de notre corps.

Comment consomme-t-on les polyphénols ?

On retrouve une grande quantité de polyphénols dans nombre de végétaux que nous consommons au quotidien :

  • Les fruits : la fraise, la myrtille, le litchi, le raisin, l’abricot, la pomme, la datte, la cerise, la figue, la poire, la nectarine et la grenade.
  • Les légumes : le cœur d’artichaut, le persil, le chou de Bruxelles, l’échalotte, le brocoli, le céleri, l’oignon, l’asperge, l’aubergine, l’ail, la pomme de terre et la salade.

Les polyphénols sont aussi présents dans des boissons comme le thé noir ou le thé vert, des épices tels que les curcumanoïdes dont le curcuma et le gingembre font partie. Et ils apparaissent également chez des aliments comme le chocolat noir, la cacahuète, la graine de lin, la noix.

Cependant, nous pouvons constater qu’il y a le plus de polyphénols dans la baie d’aronia. Issue de l’arbuste Aronia, cette baie ressemble à la myrtille mais a un goût plus amer. Elle vient d’Amérique du Nord et était consommée par les Indiens aussi bien pour se nourrir que pour se soigner. Qu’elle soit consommée fraîche ou séchée, cette plante offre beaucoup de vertus et a notamment un effet de stimulation du transit. Cette baie a donc hérité d’un surnom qui lui correspond bien : « la plante qui guérit ».