Il est parfois difficile de résister à la douceur du goût sucré. Nous avons tous une attirance innée pour le sucre, le risque est de l’entretenir et de laisser s’installer une habitude, voir une dépendance.

Qu’en est-il vraiment ? Et pourquoi a-t-on besoin de ce goût sucré ?

Je rencontre tous les jours des clientes qui me disent avoir « des pulsions pour le goût sucré ».  Lors de mes consultations, j’ai pu constater que ces envies de sucres se font ressentir en fin de journée, après une longue journée de travail.
Beaucoup de personnes ont tendance à se dirent : « J’ai fait une bonne journée, j’ai fourni beaucoup d’efforts, et/ou de concentration, j’ai donc mérité une petite récompense ». Le sucre arrive à ce moment de la journée comme un aliment récompense.

J’ai souvent tendance à dire à que le sucre est un aliment doudou 

Ce goût sucré, nous ramène au goût de l’enfance, au goût sucré du lait maternel qui vient apaiser l’enfant en pleurs. Le sucre est donc un aliment réconfort pour les personnes un peu tristes et déprimées.

Il y a une expression qui dit le sucre attire le sucre, ce qui est vrai 

Lorsque l’on mange du sucre rapide (sucres raffinés) le taux de sucre dans le sang augmente rapidement, mais lorsque celui-ci redescend, il va chuter encore plus bas qu’il ne l’était initialement, c’est ce que l’on appel l’hypoglycémie réactionnelle, entraînant fatigue, sensation de faim, vertiges… Le besoin de se « resucrer » va donc se faire ressentir de manière plus importante, et vous allez donc avoir envie de remanger ces douceurs sucrées qui font d’ailleurs plaisir à nos papilles.

La présence du sucre est partout. Même si nous voulons faire attention à notre consommation de sucres ajoutés.

Il faut savoir que beaucoup de produits industriels sont fabriqués avec du sucre. Ce sucre sert d’exhausteur de goût et permet aux producteurs d’attirer le consommateur.
Vérifiez bien la composition de vos produits, même une simple tranche de jambon sous emballage peut contenir du sucre.
D’après le Professeur Serge Ahmed la dépendance au sucre serait comparable à la dépendance à la cocaine.
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